Les compléments alimentaires ne sont pas sensés remplacer nos apports nutritionnels et micronutritionnels du quotidien. Malgré tout, de nombreuses études tendent à montrer de plus en plus qu’ils peuvent être d’une grande aide en fonction de votre terrain. Petit tour d’horizon du top 10 des compléments à avoir dans le placard et à utiliser en cure !
N°1 : l'incontournable vitamine D
Pour qui ? Littéralement pour tout le monde ! La seule vitamine qui devienne de plus en plus indispensable en complémentation car très difficile à trouver dans l’alimentation pour un apport quotidien suffisant. Des précautions d’emploi sont à prendre en revanche en cas d’hypercalcémie ou de maladie rénale.
A quels moments ? Toute l’année en cure continue (hors mois d’été si vous vous exposez raisonnablement au soleil !). A raison de 1000 à 2000 UI par jour, à prendre au cours d’un repas.
A quoi faut-il faire attention ? Je vous conseille de demander un dosage sanguin à votre médecin traitant ou directement en laboratoire (dosage non remboursé). Puis le dosage sera à adapter en fonction du déficit constaté.
Quelques exemples :
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Vitamine D3 végétale
– Herbolistique : Vitamine D3 végétale
N°2 : l'indispensable magnésium
Pour qui ? Comme la vitamine D, pour tous et toutes. Surtout si nous sommes soumis à du stress de manière chronique ou que nous constatons de la fatigue en continu.
A quels moments ? En cure d’1 mois au besoin mais possible en prise continue toute l’année si vous constatez des effets positifs sur vous !
A quoi faut-il faire attention ? Des précautions d’emploi sont à prendre en cas de pathologie rénale (à voir directement avec votre médecin traitant).
Quelques exemples :
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Magnésium
– La Royale (Magnésium + vitamines du groupe B) : Magnétaunus
N°3 : les omégas 3
Pour qui ? Essentiellement pour les personnes ne consommant pas de poissons gras 2 à 3 fois par semaine (soit…la plupart d’entre nous ! ;). Si votre apport en sardines, maquereaux, harengs et anchois est suffisant, inutile donc de vous supplémenter. Si ce n’est pas le cas, pensez d’abord à ajouter ce type d’aliments avant toute supplémentation. Si vous n’aimez pas les poissons gras ou êtes végéta*ien, une complémentation régulière sera indispensable.
A quels moments ? En cure d’1 mois tous les trimestres par exemple, à consommer lors des repas.
A quoi faut-il faire attention ? Les omégas 3 sont déconseillés en cas de traitement anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire.
Quelques exemples :
– Norsan : version vegan ou poisson (code PR360 pour -10% de réduction)
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Omégas 3
– Holistica : Omégacoeur
N°4 : le zinc
Pour qui ? En fonction de votre dosage sanguin (si votre médecin traitant identifie une carence ou un déficit par exemple), en cas d’alimentation végétale (une cure ponctuelle de temps en temps peut être bénéfique) ou en cas de troubles hormonaux diagnostiqués (dysthyroïdie, SOPK, syndrome prémenstruel…).
A quels moments ? En cure ponctuelle d’1 mois si besoin (pas de cure continue sans dosage sanguin préalable, au risque d’impacter d’autres nutriments comme le cuivre ou encore le chrome).
A quoi faut-il faire attention ? On stoppera la complémentation en zinc en cas d’infection en cours.
Quelques exemples :
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Zinc
– La Royale : Zinc citrate
N°5 : le fer
Pour qui ? Uniquement en fonction de votre dosage sanguin (si votre médecin traitant identifie une carence ou un déficit par exemple). Le fer en supplémentation peut être très utile chez les femmes ayant des cycles menstruels particulièrement abondants.
A quels moments ? En cure ponctuelle de 2 mois en fonction de votre besoin, puis réévaluation à faire via dosage sanguin avec votre médecin traitant. Le fer sera à prendre en prise seule, espacé de tout autre complément alimentaire.
A quoi faut-il faire attention ? Demandez un dosage sanguin à votre médecin traitant en amont de toute complémentation (on ne se supplémente jamais à l’aveugle pour le fer !). Les compléments riches en fer seront déconseillés en cas de pathologie d’accumulation de fer (hémochromatose, polyglobulie). Enfin, comme pour le zinc, on stoppera la complémentation en cas d’infection. Attention également à bien choisir votre fer en cas de troubles digestifs chroniques.
Quelques exemples :
– Salus : Fer végétal
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Fer bisglycinate
N°6 : les vitamines B
Pour qui ? Pour toutes personnes ayant un apport alimentaire insuffisant (peu de légumes/fruits, pas d’apport en céréales complètes, peu d’oléagineux, une alimentation non suffisamment diversifiée…).
A quels moments ? En cure ponctuelle d’1 à 2 mois, à renouveler quelques fois dans l’année, en particulier si présence de fatigue chronique, de syndrome prémenstruel, de troubles hormonaux…
A quoi faut-il faire attention ? Certaines vitamines du groupe B seront à éviter en cas de cancer. Demandez conseil à votre médecin traitant en cas de prise de traitements multiples en cours. On favorisera également des vitamines B9 et B12 dites méthylées afin d’optimiser l’assimilation par notre organisme.
Quelques exemples :
– Holistica : Ultra vegan B
– La Royale (Magnésium + vitamines du groupe B) : Magnétaunus
N°7 : l'iode
Pour qui ? Toute personne ne consommant pas suffisamment de produits de la mer (poissons 2 à 3 fois par semaine ou algues 2 fois par semaine). Donc même si vous consommez du poisson, attention néanmoins à bien vérifier votre fréquence de consommation ! Un dosage urinaire (urines de 24h) pourra être demandé directement en laboratoire afin de vérifier votre statut initial (dosage non remboursé – entre 20-30€ en fonction des laboratoires).
A quels moments ? En prise de 2 mois, à renouveler en fonction de votre déficit et selon votre alimentation.
A quoi faut-il faire attention ? L’iode sera déconseillé en cas de troubles de la thyroïde avec hyperproduction hormonale (hyperthyroïdie, Basedow, nodules hyperfonctionnels).
Quelques exemples :
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Iode
– Herbolistique : Algues
N°8 : les protéines végétales
Pour qui ? Pour celles et ceux dont les apports en protéines ne semblent pas suffisants au quotidien (alimentation végétale non rééquilibrée, alimentation flexitarienne…) ou en cas de besoins augmentés (pratique sportive plus régulière par exemple).
A quels moments ? En prise le matin au moment de votre petit-déjeuner ou en version smoothie/shaker si pas de repas le matin.
A quoi faut-il faire attention ? Pas de contre-indication, si ce n’est se rappeler évidemment que cet apport ne remplace pas votre apport alimentaire quotidien en protéines mais peut aider à l’augmenter !
Quelques exemples :
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Protéines végétales
– Nutripure : Protéines végétales
N°9 : le co-enzyme Q10
Pour qui ? En cas de fatigue chronique ou en cas de personnes sous statines (traitement anti-cholestérolémiant). Le co-enzyme Q10 est très intéressant également sur certains troubles hormonaux affectant nos mitochondries (ces petites entités présentes dans nos cellules et indispensables à la production d’énergie…entre autres !).
A quels moments ? En cure de 2 mois en fonction du besoin. Vous pouvez également demander un dosage sanguin à votre médecin traitant si vous ressentez une fatigue intense et chronique.
A quoi faut-il faire attention ? Des précautions sont à prendre en cas de diabète (le co-enzyme Q10 améliorant la glycémie, l’effet peut être cumulatif si un traitement est en cours).
Quelques exemples :
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Coenzyme Q10
– Herbolistique : Ubiquinol Q10
N°10 : et enfin...un bon multivitamines
Pour qui ? En cas d’alimentation difficile à équilibrer ou en cas de multiples déficits avérés par votre médecin traitant suite à une prise de sang par exemple, il peut parfois être plus intéressant de prendre un multivitamines permettant d’éviter ainsi la prise simultanée de trop de compléments (et de limiter le budget !).
A quels moments ? En prise ponctuelle au besoin sur 2 à 3 mois pour en mesurer l’efficacité.
A quoi faut-il faire attention ? Se référer aux indications de chaque laboratoire. En cas de présence de vitamine A ou de bêta-carotène, le complément sera déconseillé respectivement aux femmes enceintes ou aux fumeurs. Eviter les compléments comprenant du fer ou du cuivre (à prendre en prise séparée dans la journée). En cas de présence de zinc ou de sélénium, privilégiez un dosage sanguin à réaliser au bout de 2 mois de prise.
Quelques exemples :
– UNAE : Essentiel
– Nutri&co (code thérapeute LJ149 pour réduction de -10 à -20%) : Multivitamines
– Herbolistique : Vitamines et minéraux
Avant toute supplémentation, il est indispensable de faire le point avec votre médecin traitant. Si vous avez un doute ou pour toute question, n’hésitez pas à en référer à votre médecin et à consulter votre naturopathe afin de voir si cette complémentation pourrait être adaptée dans votre cas (forme assimilable, dosage, contre-indications…).
Julie LEPLAE, Naturopathe Nutritionniste à Marseille (13013) et à distance dans toute la France.
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